En basque, le chiffre onze (hamaika) signifie aussi « beaucoup », il induit la multiplicité. Voilà pourquoi Marga Berra Zubieta a fait appel à onze polyglottes 
de Saint-Sébastien pour participer à des ateliers et jouer avec les mots. In varietate concordia construit des ponts phonétiques entre le basque, l’espagnol, l’anglais, le catalan, le polonais, l’albanais, le tchèque, le finnois, le wolof et l’arabe.

Un mot peut se prononcer de la même façon qu'un autre dans une autre langue mais avoir un sens tout à fait différent. C'est une coïncidence propice au jeu. 
In varietate concordia part de ce constat pour franchir les barrières et construire des ponts entre les langues, jouer de l'homophonie. Des langues différentes mais des sons identiques.
Des sens différents mais des mots semblables.

La participation de onze polyglottes de Saint-Sébastien, a permis de trouver des correspondances phonétiques entre onze langues grâce à la traduction.

Ce jeu s'est construit en trois temps. Il a d'abord fallu trouver les homophones pendant les ateliers, puis écrire des phrases et un récit pour les faire se rencontrer et enfin leur donner vie dans les pages du livre Katu katu & co ou des affiches qui seront dans les rues de Saint-Sébastien de mai à septembre 2016. Toute cette recherche a pour but d'être partagée avec des lecteurs, des spectateurs qui deviennent acteurs puisqu'ils sont eux aussi invités à jouer avec ces rencontres phonético-poétiques.